Un jour, comme beaucoup de couples, nous avons décidé d’avoir un mini-nous. Et comme beaucoup de couple, nous ne nous étions posés aucune question!
En bonne santé tous les deux, je n’ai jamais imaginé un instant que nous aurions des difficultés…
Je m’imaginais bien que cela prendrait plusieurs mois (après avoir pris la pilule pendant 15 ans, il faudrait peut-être que mon corps se nettoie un peu).
Et après un an d’essai, et vu que la trentaine approchait doucement, mon gynécologue a commencé à me prescrire des examens pour voir si tout allait bien. Bizarrement, j’ai tout fait sans broncher et sans poser trop de questions (après tout, c’est lui le médecin!). Et petit à petit, vu qu’il ne trouvait pas grand chose (hormis un utérus rétroversé – cela n’empêche aucunement une grossesse – et des ovaires polykystiques), les examens sont devenus de plus en plus poussés.
Cela a pris plus d’un an pour faire le bilan complet. Il y a les délais des rendez-vous pour les examens et ensuite, les délais des rendez-vous pour avoir les résultats, et ainsi de suite…
Et lorsque à bout de ressources, nous prenons la décision d’aller en PMA, c’est le ciel qui me tombe sur la tête!
Malgré que la décision soit venue de moi, puisque je n’en pouvais plus d’attendre après une hypothétique découverte de quelque chose qui empêche réellement une grossesse (et j’en avais ras-le-bol de me bourrer de médicaments qui ne donnaient aucun résultat. Ce que j’ignorais, c’est que ce n’était que le début!).
Le plus compliqué dans tout ça, c’est qu’il s’agit une sorte de deuil. Le deuil d’une conception naturelle (comme tout le monde), d’un droit de naissance dont j’étais privée et une intimité qui volait en éclats.
Et vous ? Comment avez-vous encaissé le verdict ? Qu’est-ce qui a été le plus dur ?
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