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Quand j’ai commencé la PMA, j’aurais tant voulu qu’on me dise…

Puisque le sujet est incroyablement tabou, il y a plein de choses qu’on ignore quand on entre dans ce parcours de la PMA.

 
Et c’est pareil pour la grossesse et surtout l’accouchement (!), et ensuite la parentalité… (vous voilà prévenues! ; D )
 
Et avec le recul, j’aurais aimé connaître beaucoup beaucoup de choses avant de me lancer tête baissée (et de me heurter douloureusement au mur!)

Voici une liste (non exhaustive, loin de là!) de ce que j’aurais bien voulu qu’on me dise avant de commencer la PMA :

– qu’il y a de nombreux effets secondaires qu’on sous-estime (j’en ai parlé dans l’épisode 17 du podcast)
 
– que les rdv, les examens, en réalité c’est juste le début du parcours et que le plus dur est à venir, tant physiquement que psychologiquement.
Souvent quand on démarre, on est en mode sprint : on fait tout, tout de suite et à fond !
Mais en réalité, la PMA est un marathon, pas un sprint !
 
– que le couple trinque bien plus qu’on ne le croit…
Entre les câlins programmés (test de Hühner ou post coîtal), c’est une véritable intrusion dans la vie privée.
Le sexe change d’objectif : ce n’est plus le plaisir, mais uniquement la procréation.
Et paradoxalement, alors qu’on essaie d’avoir un enfant, le sexe se fait plus rare !
 
– que les taux de succès sont faibles et qu’il arrive que notre corps ne réagisse pas aux traitements (ou pas comme on le voudrait)
 
– qu’il est essentiel de prendre soin de soi et de se faire passer en priorité tant les émotions sont vives (merci les stimulations hormonales !)
 
– qu’avoir une approche globale de la fertilité est une absolue nécessité !
 
– que le stress est si néfaste et qu’il est possible de l’apaiser !
J’aurais aimé qu’on m’explique le mécanisme du stress et la hiérarchie hormonale.
 
– que les informations sont délivrées au compte goutte par le corps médical ! J’aurais aimé savoir qu’on ne m’expliquerait rien ou pas grand chose.
 
– qu’on a le droit d’avoir l’esprit critique (y compris avec le corps médical) et qu’il est nécessaire de prendre les décisions qui font sens pour nous
 
– …

 

Et toi ? Qu’est-ce que tu aurais aimé qu’on te dise ?