Skip to content

PMA : comment et à qui parler de ton parcours ?

J’imagine que tu t’es déjà posée la question 1000 fois !
 
Peut-être que tu en as parlé à beaucoup de personnes.
Peut-être à aucune.

Deux cas de figure :

Si tu n’en parles pas : tu es confrontée à de nombreuses remarques maladroites (il serait temps de vous y mettre, vous avez perdu le mode d’emploi,…) et tu n’as de ce fait, personne à qui te confier.
Ce qui implicitement t’oblige à faire semblant (d’aller bien alors que ce n’est pas vrai).
 
A l’inverse, en parler à tout le monde t’oblige à ré-expliquer encore et encore la même chose, à revivre des moments peu agréables (ressasser, ce qui va amplifier le ressenti). Et cela ne te protège pas pour autant des remarques maladroites, des incompréhensions et des conseils à 2 balles !
Les gens deviennent tous des experts de la fertilité en donnant des conseils tout faits (qu’ils ne s’appliquent pas à eux-même la plupart du temps !).
 
Je pense par exemple à :
  • il faut que tu lâches prise : alors que personne ne sait ce que c’est vraiment et qu’ils sont incapables d’appliquer leur propre conseil dans leur vie). Si tu veux en savoir plus sur le lâcher-prise, je t’invite à découvrir l’épisode 18
  • ou alors des conseils tels que « il faut boire du jus de raisin/d’ananas/des tisanes/… »
    Attention !
    Au mieux : ces conseils sont totalement inefficaces voire contre-productif (sucre = état inflammatoire !)
    Au pire : ces conseils sont dangereux ! Cela peut interférer avec traitements
  • Et d’autres, malgré une pathologie diagnostiquée vont malgré tout te recommander de partir en vacances, parce que tu y penses trop !
    Propos qu’on ne tient absolument pas à un homme soit dit en passant…
 
Bref, au vu de ce tableau, il n’est pas toujours simple de savoir s’il faut en parler et à qui.
D’autant plus que vous êtes deux dans l’histoire et que vous n’avez peut-être pas le même point de vue.

Mais alors que faire ?

Voici mon conseil :
  • j’éviterais d’en parler à tout le monde (pour les raisons citées juste avant)
  • je ne garderai pas ça pour moi (utile de pouvoir se confier et de ne pas avoir à faire semblant)
 
Personnellement, j’ai testé ces deux approches et les ai trouvées particulièrement difficiles.
  • quand je n’ai rien dit à personne, c’était vraiment dur, j’avais l’impression que ça amplifiait mon mal-être
  • quand je l’ai dit à tout le monde, j’ai aussi dû redire à tout le monde que ça n’avait pas fonctionné. Ca amplifiait encore plus ce sentiment d’échec que je pouvais ressentir à l’époque.
 
Ce que je ferais :
  • en parler à quelques élus, te créer une équipe de supporters « triés sur le volet » = des personnes bienveillantes, qui ne jugeront pas et seront là pour te soutenir et t’encourager.
  • définirais jusqu’où se confier : tu n’es pas obligée d’aller dans le détail
 
C’est ce que j’ai fini par faire, et lorsque mon fils a décidé de s’accrocher, j’ai quand même réussi à ce que ce soit une jolie surprise !
Ca m’a permis de me sentir bien mieux dans ma tête, sans pression (puisque personne n’avait le détail, les dates, etc.), juste avec des encouragements (puisque les personnes savaient que je traversais une épreuve difficile).
 
Si tu sens que ce parcours est trop lourd à porter pour toi, si tu veux gagner un temps précieux, clique maintenant sur ce lien pour rejoindre le programme d’accompagnement.