Les fausses-couches… une fatalité ?

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Il est fréquent d’entendre que les fausses-couches, on n’y peut rien ou pas grand-chose.

Que c’est le destin.

Que parce que ça arrive à de nombreuses femmes, « c’est la Vie », « c’est comme ça ».

Notre organisme étant si complexe, si intelligent, difficile d’imaginer qu’il puisse montrer un tel dysfonctionnement « par pur hasard ». 

Et nous allons vous donner quelques clés qui, nous l’espérons, pourront vous aider à voir les choses sous un autre angle…

Et prendre conscience que vous possédez un vrai pouvoir sur votre santé et votre fertilité.

Reprendre les rênes. Ne plus subir. Ne plus culpabiliser. Mais agir pour changer la donne!

Je dis « nous » car cette fois-ci, je ne suis pas seule : Estelle et moi nous sommes associées pour l’écriture de cet article.

Estelle est naturopathe spécialisée en périmaternité/natalité.  Elle accompagne les couples depuis le désir de conception (préparation d’une future grossesse, troubles de la fertilité) jusqu’à la grossesse, l’accouchement, l’allaitement, les suites de couches et les soins bébé/enfant/maman.

Comme moi, elle est également très sensibilisée à la cause de la santé (physique et psycho-émotionnelle) des femmes en général et à la diffusion d’informations encore trop peu connues.  

Son blog rassemble d’ailleurs notamment de nombreuses ressources pour mieux comprendre les troubles de la fertilité et les soutenir naturellement mais efficacement.

Nous avons donc tenu à associer nos compétences pour vous aider toujours plus dans la réussite de votre projet de maternité.

 

Il est possible que vous ayez du mal à entendre certains de nos propos tellement cela remet en question de nombreuses croyances.  Et c’est parfaitement normal.

Nous vous invitons donc à lire l’article en entier, sans a priori, et à y réfléchir ensuite.

Cet article est fait pour vous aider. 

 Et vous offrir une autre approche, un autre point de vue.

Mais commençons par le commencement 😉

 

Qu’est-ce qu’une fausse couche?

Une fausse-couche est une impossibilité physique ou physiologique de mener une grossesse à terme.
Elle intervient la plupart du temps dans les tous premiers stades de la grossesse (avant le 3ème mois) mais peut également survenir plus tardivement, au 2e ou au 3e trimestre voire parfois à terme ou presque dans certains cas.
L’embryon ne se développe pas de manière adéquate et notre organisme réagit en stoppant la gestation.

Une fausse-couche se manifeste généralement par des saignements (mais attention : tous les saignements ne signifient pas nécessairement un arrêt de la grossesse), des crampes utérines, parfois même de la fièvre et des vomissements.

Médicalement, on peut le résumer comme ceci.

Holistiquement en revanche, une fausse-couche peut-être multifactorielle. 


Les causes peuvent être variées et pourtant méconnues la plupart du temps.

Il est donc temps que l’on fasse un petit point sur la question…

 

Quelles sont les causes possibles d’une fausse-couche?

Tout d’abord, il peut s’agir d’une cause purement physique. 

Une blessure, une cicatrice, un fibrome, un accident/choc, une infection,… des raisons souvent évidentes qui empêchent malheureusement un embryon parfaitement sain de grandir dans la cavité utérine.

Mais la plupart du temps, les causes sont plus de l’ordre physiologique voire génétique, ou même émotionnelle.

Au niveau physiologique et génétique, cela provient par exemple :

  • des micro-carences non détectées
  • une alimentation et une hygiène de vie non adéquates
  • des gamètes (ovocytes et spermatozoïdes) de faible qualité
  • des anomalies chromosomiques de l’embryon (qui, souvent, sont la résultante du point précédent quand il ne s’agit
  • pas d’une transmission congénitale de l’un ou des 2 parents)
  • une exposition massive aux ondes électro-magnétiques
  • un encrassement (ou intoxication) de l’organisme au fil du temps
  • un déséquilibre hormonal (et notamment un déficit en progestérone indispensable à la survenue et la poursuite d’une grossesse)
  • une intolérance alimentaire (comme celle au gluten par exemple)
  • une impossibilité d’assimiler correctement certains nutriments (comme la mutation du gène de la MTHFR, une enzyme capable de métaboliser la vitamine B9 – si le gène a muté, comme c’est de plus en plus fréquent,  l’acide folique n’est pas utilisé de manière adéquate avec des conséquences sur la poursuite d’une grossesse)
  • un dysfonctionnement thyroïdien (qui est souvent sous-estimé)

 

Au niveau émotionnel, de nombreux exemples peuvent être cités, et pour n’en citer que quelques-uns :

  • Le transgénérationnel
  • L’inconscient (dont l’objectif est de nous protéger à tout prix, quitte à stopper un début de grossesse)
  • un manque de place pour l’arrivée d’un bébé (voir les explications ci-dessous)
  • Des abus sexuels
  • Des blessures et traumatismes vécus (fractures émotionnelles)

 

Ces causes sont très nombreuses et trop peu souvent déterminées et comprises par le corps médical.  Il faut généralement avoir fait des fausses-couches à répétition (au minimum 3 !) pour que des examens approfondis soient faits.

C’est bien beau tout ça, mais concrètement, comment peut-on agir pour savoir d’où vient le problème?
C’est sûrement la réflexion que vous vous faites en ce moment-même, non?

Voici donc quelques pistes à explorer pour vous aider :-)

 

Comment prévenir naturellement les fausses-couches ?

Tout d’abord, il est important de comprendre que nous sommes faits de ce que nous mangeons, ce que nous respirons et ce que nous pensons.

Et c’est pareil pour un bébé que notre organisme va construire en fonction de ce que nous lui donnons comme « matériaux » pour le faire.

Donc autant qu’ils soient de la meilleure qualité possible pour « fabriquer » le plus beaux et le plus en santé des petits bouts, non?

 

1. Ca commence par votre alimentation

On réduit au maximum les toxiques : produits industriels/ de culture « conventionnelle, café, alcool, sucreries, fast-food, sodas etc…
On apporte un maximum de « vivant » : fruits et légumes crus et/ou le moins cuits possibles, bio le plus souvent possible.

On chouchoute ses apports:

  • en bons gras indispensables à une bonne synthèse hormonale: huiles vierges bio variées de première pression à froid, oléagineux divers, avocat mais aussi petits poissons gras comme sardines, anchois etc…
  • et en protéines qui sont les briques de base de toutes nos cellules: protéines animales de bonne qualité mais pas en excès et équilibrées avec des protéines végétales comme les légumineuses (lentilles, haricots rouges/blancs/flageolets, pois chiches etc…) et pseudo-céréales (quinoa, sarrasin…)

 Vous pouvez aussi découvrir un autre article consacré à ce sujet en cliquant ici

 

2. On détoxifie !

On peut également programmer une jolie détox en allégeant quelque temps son alimentation (avec éventuellement la programmation d’une petite monodiète) voire en jeûnant de manière intermittente ou sur quelques jours (faites-vous accompagnée dans ce dernier cas).

Certaines plantes peuvent également apporter un soutien comme l’artichaut, le chardon-marie, le romarin ou encore le pissenlit (cure de 3 semaines).

Toutes ces actions vont permettre d’améliorer significativement la qualité des gamètes en l’espace de 3 mois minimum (cycle de renouvellement des ovocytes et des spermatozoïdes).

 

3. On demande un bilan micronutritionnel et hormonal complet ainsi qu’un dépistage de la mutation de la MTHFR

En cas de TSH >2 mUl/L (oui, c’est en dessous des normes françaises actuelles mais de plus en plus remis en question dans la communauté scientifique internationale), exigez des analyses approfondies des hormones thyroïdiennes.  Trouvez un endocrinologue à votre écoute au besoin.

On peut également se faire tester en cas de suspicion d’intolérance au gluten (fatigue, ballonnements, diarrhées, maux de têtes inexpliqués…) mais il faut savoir que les examens ne sont pas toujours fiables dans ce domaine et qu’il y a souvent des « faux négatifs ».
Le meilleur test reste l’éviction du gluten sur quelques semaines avec un suivi des symptômes.

Pareillement, les métaux lourds (plombages, résidus de vaccins etc…) sont très souvent incriminés dans les difficultés à concevoir et les fausses-couches.

On peut demander des analyses  plus poussées sur les cheveux, principal marqueur des intoxications de ce type.
Il faut néanmoins savoir que ces 2 dernières analyses ne sont pas prises en charge et assez coûteuses. Mais en cas de doute, c’est une vraie voie à explorer.

De même que des analyses immunologiques approfondies en cas de fausses-couches à répétition

 

4. On éclaircit son passé pour alléger son futur

En réalité, l’inconscient est la partie du cerveau qui est vraiment aux commandes et qu’on sous-estime bien trop souvent !

Il est fréquent de voir qu’un blocage passé, dans notre histoire ou celle de notre famille, ait de très lourdes répercussions dans notre vie actuelle. 
Le corps a une mémoire et tout est écrit en lui.  

A défaut d’un blocage évident dans sa propre histoire, questionner nos proches sur l’histoire familiale peut être une grande prise de conscience.  Il arrive fréquemment que des histoires qu’on a entendues enfant, que notre cerveau a enfoui loin dans sa mémoire, nous aient terriblement marqué, et soient à l’origine d’un blocage (parfois physique).
Par exemple, une mère ou une tante qui a connu un accouchement très difficile, vécu un décès pendant la grossesse, ou mis au monde un enfant décédé, peut engendrer un profond traumatisme que le cerveau a camouflé pour en atténuer la souffrance.  
Malheureusement, ce qui ne s’exprime pas s’imprime.  La trace est donc ancrée dans le corps, et engendre éventuellement un blocage.

Nous portons également en nous les traumatismes de nos ancêtres via notre ADN, c’est ce qu’on appelle le transgénérationnel.  Il est donc très fréquent d’avoir un blocages physique sans pouvoir en trouver l’origine dans notre propre vécu.  Questionner ses proches peut donc être une grande aide.  
Et à défaut de pouvoir le faire, les méthodes douces peuvent grandement aider.

 

5. On se détend et on fait de la place!

Nous avons parlé de détox au point 2.  Il faut savoir que 80% de la détox passe par les échanges pulmonaires alors autant solliciter le plus souvent possible cet « émonctoire » (organe dépollueur) en apprenant à respirer correctement !

La respiration permet aussi de réduire considérablement son niveau de stress.

Il faut savoir que le stress provoque une augmentation des taux de cortisol et de prolactine, si nocifs pour la fertilité, la grossesse et la santé en général.

Une fois qu’on a fait de la place en détoxifiant l’organisme, il convient aussi de « faire de la place » dans notre vie pour cet enfant.  Actuellement, nos vies sont si remplies qu’on se demande parfois comment on ferait avec un enfant ?  Que ce soit pour un premier enfant, un second ou un troisième, peu importe.

C’est souvent le cas avec une carrière professionnelle bien remplie, une promotion en vue, etc.  

Mais pas uniquement.  Les préoccupations peuvent être liées au couple, au domaine financier, à l’organisation,… 
Et ces préoccupations peuvent être tellement fortes, que le cerveau perçoit la grossesse comme un risque et joue alors son rôle protecteur en bloquant ou en ralentissant la production hormonale.

 

Comme vous pouvez le constater, il y a beaucoup à explorer et sur quoi agir avant d’incriminer la « fatalité ».

Et l’approche psycho-émotionnelle est tout aussi importante que l’approche physiologique et ouvre de nombreuses portes à la compréhension de la survenue de fausses-couches.

D’où l’objet de cet article conjoint pour essayer de vous accompagner au mieux, ce qui nous tient très à coeur à toutes les 2 .

 

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