Mon ambition est de redonner le pouvoir aux femmes confrontées à l’infertilité et de faire bouger les lignes en matière de prise en charge.
Et il y a du boulot !
C’est ce qui m’amène aujourd’hui à te parler des 3 piliers de la fertilité.
Je les ai regroupé sous l’acronyme P.M.A
Ils sont interdépendants ! L’un ne va pas sans l’autre.
Ces piliers ont été au centre de la création de mon accompagnement et je m’en suis servie dans un ordre très précis afin d’en optimiser les effets, tu vas comprendre pourquoi.
Les 3 piliers
Car contrairement à ce que tu pourrais croire, la rencontre entre un ovocyte et un spermato dépend de bien nombreux facteurs !
Commençons par le 1er !
1. Psycho-émotionnel
L’état émotionnel joue un grand rôle dans la fertilité !
Et je ne te parle pas ici du fait d’y penser ou non !
Je te parle de ton état émotionnel : le stress est le plus grand perturbateur endocrinien qui soit.
C’est ton cerveau qui donne les ordres pour la sécrétion d’hormones.
Et cette partie de ton cerveau gère aussi la partie émotionnelle.
La fertilité passe par ce qu’on appelle l’axe hypothalamo-hypophysaire-ovarien.
Le tout 1er, le point de départ, c’est l’hypothalamus.
C’est lui qui donne le GO pour le lancement de la production hormonale.
C’est lui qui donne le GO pour le lancement de la production hormonale.
Malheureusement en cas de stress, c’est toujours lui que le cerveau choisit de gérer en priorité (la reproduction passe après la survie).
Donc si état émotionnel en dents de scie = production hormonale en dents de scie.
2. Médical
Quand je parle de médical, je parle de la médecine classique bien sûr mais aussi des méthodes douces.
Au niveau médical, ça passe par :
- bilan de fertilité
- carences : pas assez fréquent !
- chez le couple ! (et pas juste chez la femme).
C’est aujourd’hui ce que je déplore, c’est qu’on ne pousse pas suffisamment les recherches de déséquilibres « simples » avant de sortir l’artillerie lourde avec les stimulations hormonales.
Un peu comme si le voyant du tableau de bord d’une voiture se mettait à clignoter (peut-être juste pour signaler une baisse de la pression des pneus) et qu’on commençait à vouloir gonfler le moteur !
Ca n’a pas de sens !
Après tout, on ne te donne pas de la morphine quand tu as un rhume !
Commençons par le commencement !
Donnons-nous la possibilité de comprendre ce qui peut coincer et donnons au corps la possibilité de se rétablir.
Et pour comprendre, il faut chercher et avoir une vision d’ensemble.
Et après seulement, si c’est nécessaire on peut aller plus loin.
Mais n’oublions pas que ces traitements ont parfois l’effet inverse !
Les patientes en insuffisance ovarienne qu’on stimule encore et encore affaiblissent encore plus leur réserve ovarienne !
3. Anatomique
Dans la dimension anatomique, la 1ère chose à faire est de vérifier que tout va bien (forme de l’utérus, trompe en bon état, etc.)
Ensuite c’est de comprendre que l’hygiène de vie, l’alimentation, tout ça, impactent fortement la fertilité.
Si je prends par exemple le sommeil, il est démontré que le manque de sommeil est un véritable stress pour l’organisme et du coup, par effet boule de neige, a des effets particulièrement néfastes pour la fertilité.
Si ces aspects-là t’intéressent, j’en ferai un article spécial !
J’espère en tout cas que tu en sais un peu plus maintenant sur les 3 piliers de ta fertilité, piliers complémentaires ET interdépendants : l’un ayant inévitablement des répercussions sur les deux autres.