Quand ton désir d’enfant tarde à se concrétiser, que tu sois suivie ou non en PMA, tes émotions passent d’un extrême à l’autre en un claquement de doigt ou presque…
On en a parlé dans l’épisode numéro 6 du podcast, il est évident que tu vis les montagnes russes chaque mois :
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la tristesse de voir tes règles arriver
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la joie de penser à ton ovulation (et donc à cette éventuelle grossesse)
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le dégoût de voir à quel point les autres y arrivent facilement
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la peur de ne jamais y arriver
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la colère face à cette profonde injustice (pourquoi eux et pas nous ?!)
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la surprise face aux remarques déplacées totalement inattendues…
D’ailleurs, si tu ne l’as pas encore écouté, voici l’épisode en question :
A propos des émotions, le témoignage de Gwendoline fera d’ailleurs très certainement échos chez toi :
“Il est plus facile de refouler ses émotions quand on est conditionné à cela depuis toute votre vie . Il est plus facile de s’ angoisser à revivre à chaque fois la même tragédie plutôt que d’oser mettre le doigt sur ce qui se cache derrière tout ça. Nous ne sommes pas préparées à toutes ces émotions et on ne nous demande jamais comment on se sent, comment on vit le parcours, les angoisses… On se sent seule et l’ accueil des émotions n’ est pas facile à gérer sereinement..”
Peut-être que comme Gwendoline, tu as plus de facilité à refouler tes émotions ou que tu cherches à vouloir les « gérer ».
Tu as aujourd’hui de nombreux livres écrits par des professionnels qui traitent de l’infertilité, autant aucun n’était exclusivement consacré à la dimension émotionnelle et c’est précisément la raison qui m’a poussée à écrire le mien : Les montagnes russes de l’infertilité.
Tu as aujourd’hui de nombreux livres écrits par des professionnels qui traitent de l’infertilité, autant aucun n’était exclusivement consacré à la dimension émotionnelle et c’est précisément la raison qui m’a poussée à écrire le mien : Les montagnes russes de l’infertilité.
De manière générale, on peut dire que notre société actuelle est « mal à l’aise » avec l’émotionnel : on reçoit des injonctions depuis enfance dès qu’on exprime une émotion :
– « T’es vilaine quand tu pleures«
– « Ah non ! Les garçons, ça ne pleure pas«
On a pris l’habitude de refouler nos émotions et de leur coller une étiquette :
- on accueille timidement la joie pour ne pas « trop » étaler son bonheur
- on refoule les émotions dites « négatives » parce que ce n’est pas « joli »…
Donc d’un côté, on a des émotions « positives » mais qu’il ne faut pas trop « étaler ».
Et de l’autre, on a émotions « négatives » mais qu’il ne faut pas vraiment exprimer…
Ce qui a pour conséquence qu’on fini par porter un masque devant les autres.
D’ailleurs, à titre d’exemple, quand un collègue te dit « salut, ça va ? », il n’attend pas la réponse pour poursuivre son chemin !
Et si jamais la réponse est non, ça jette un froid… On ne s’attend même plus à ce que l’autre nous dise que ça ne va pas.
Seulement, les émotions en réalité ne sont ni positives, ni négatives.
Elles sont.
Elles sont juste venues faire leur travail : c’est-à-dire t’informer, t’envoyer un message.
Le message envoyé par ton émotion est là pour te dire :
- mon besoin est satisfait -> je ressens des émotions « positives »
- mon besoin n’est pas satisfait -> je ressens des émotions « négatives »
Quand tu as compris que tes émotions sont simplement venues accomplir leur mission, c’est bien plus simple d’arrêter de vouloir les refouler !
Si je prends l’exemple de la colère que tu peux ressentir à la suite d’une remarque maladroite, ça t’indique qu’un besoin n’est pas satisfait : comme par exemple, un besoin de respect, de reconnaissance, etc.
A toi de voir quel est le besoin qui n’est pas satisfait.
Partir à la découverte de tes besoins, te permettra d’apaiser ton état émotionnel.
Pour cela, deux ressources sont à ta disposition :
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Le livre te permettra d’en avoir une 1ère approche essentielle
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Le programme d’accompagnement, car la découverte et l’accueil des émotions sont ce qui va te permettre d’être plus sereine et d’enfin mettre un frein à cet ascenseur émotionnel.
Ce yoyo émotionnel chamboule ta production hormonale en augmentant ton taux de cortisol, qui à son tour va – entre autres – faire chuter ta progestérone. Progestérone, hormone indispensable à la mise en route (et au maintien) d’une grossesse.