Félicitations, c’est – encore – une FIV !

Après le succès de son premier livre: « Félicitations, c’est une FIV!« , vendu à plusieurs milliers d’exemplaires et du second « 50 nuances de craie » bientôt disponible en version poche (édition Jourdan), Karine DEGUNST publie son troisième livre: « Félicitations, c’est encore une FIV!« 

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Un témoignage sans concession et un outil de vulgarisation sur la PMA, jalonnés d’humour, piqués d’humeur et d’interrogations sociétales.

En résumé :

  • Si tu te sens seul(e), incompris(e) et démuni(e) face à l’infertilité.
  • Si tu reluques avec envie tous les gros ventres dans la rue, y compris celui de Jean-Claude, buveur de bière.
  • Si tu dois planifier ta vie professionnelle et personnelle en fonction des rendez-vous médicaux.
  • Si tu te dis que Mère Nature t’a joué un sale tour.
  • Si tu perds espoir, que tu deviens folle/ fou et que tu en as assez d’avoir des yeux rouges de lapin albinos, alors cet ouvrage est pour toi…

 

 

 

 

Voyage au pays de l’aliénation,
Karine nous livre une version non édulcorée de la PMA et de la grossesse.

Voici le récit de nos échanges :

 

Comment vous est venue l’idée de raconter et publier l’histoire de votre infertilité ?

J’ai voulu écrire « Félicitations, c’est une FIV! » et « Félicitations, c’est encore une FIV! » car j’avais besoin de « vider mon sac ».  Ce fut une écriture cathartique, écrite pour les deux livres pendant mes congés maternités. Sinon, je n’aurai pas eu le temps et surtout l’envie, il fallait que l’issue du parcours fut heureuse pour avoir un ton humoristique et une sorte de « détachement ».
Cela m’a permis de coucher à l’écrit touts ces sentiments, ces états d’âme et ils ont nombreux par lesquels on passe lors d’une PMA. J’ai d’abord écrit pour moi, pour mon entourage, puis encouragée par des retours positifs, j’ai présenté le premier livre à des maisons d’édition qui ont répondu positivement et j’en ai choisi une.
Pour le second livre, j’ai décidé de m’autopublier pour garder l’oeil sur ce « bébé calligraphié ».
J’ai eu de nombreux retours positifs sur les deux livres, de femmes, un peu moins d’homme malheureusement, qui m’ont dit s’être reconnue dans l’ouvrage même si chaque histoire, chaque parcours est différent, les atermoiements par lesquels on passe sont souvent généralisables.
Et c’est parfois très dur de se sentir seule face à tout cela, surtout quand l’entourage ne vit pas la même chose…

Quel a été votre ressenti face à tout ce parcours ?  Y a-t-il un point en particulier qui vous a marqué ?

Pour mon premier enfant, cela a été rude car nous étions entourés de couples hyperfertiles qui pondaient à tour de bras (!), avec cette impression horrible d’être laissés sur le carreau.
J’ai fait plusieurs cycles Clomid, puis plusieures inséminations et à chaque fois la chute était compliquée à gérer, du point de vue du couple notamment, la PMA peut détruire la sérénité et la vie amoureuse.
J’avais hâte de passer en FIV puisque les résultats étaient meilleure et j’ai eu beaucoup de chance car la première a fonctionné.
Pour mon second enfant, j’étais encore plus stressée car il y a avait eu des transferts d’embryons congelés qui s’étaient terminés en fausse couche dont l’un à 4 mois de grossesse. Un choc, vraiment. La problèmatique n’était plus la même. Les FIV marchaient mais est-ce-que j’allais pouvoir garder l’embryon, le foetus jusqu’au bout ?
De ce fait, j’ai vécu cette seconde grossesse très très mal. j’étais tout le temps en alerte, j’ai perdu un des deux embryon à un mois de grossesse avec de gros saignements et des contractions, j’ai cru que c’était fini mais l’autre s’est bien accroché. Heureusement.
J’ai trouvé que dans ce cas la PMA était vraiment compliquée car c’est difficile d’obtenir une grossesse mais c’est difficile de la conserver. J’avais l’impression que rien n’était jamais acquis… ET j’ai développé plein de TOC’s, de rituels, destinés à conjurer le sort.  J’ai vraiment cru devenir folle…

Quel message et quels conseils souhaiteriez-vous faire passer aux couples qui, comme vous, sont confrontés à l’infertilité ?

Déjà, mille pensées et plein de courage car il en faut.  Moi j’avais pris le parti d’en parler facilement à mon entourage, aux gens du boulot, aux amis pour éviter les remarques blessantes ou insistantes style « quand est-ce que tu t’y mets ? » .
Je voudrai leur dire de persévérer, même si l’enfant n’est pas une garantie en fin de parcours, pour ne pas avoir de regret. De faire des projets annexes pour ne pas se laisser engloutir par la PMA.
De se trouver un exutoire, sport, voyage, achat de maison, crier dans la fôret…
Et de rencontrer d’autres infertiles qui sont les mieux placés pour comprendre.  Et puis, s’il ont envie de rire un peu, de lire mes livres ; D
Si tu as envie de te laisser surprendre par la femme qui murmurait à l’oreille de ses ovaires, je t’en dis plus dans cette capsule vidéo :

 

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