Les hormones sont le reflet de notre santé !
Quand on sait que les hormones influencent l’ensemble du fonctionnement de l’organisme – ensemble avec le système nerveux – on comprend aussi l’importance de veiller à leur bon équilibre, d’autant plus lorsqu’on tente d’avoir un enfant.
Nadine, une experte en la matière, vous explique le fonctionnement et vous donne quelques conseils. A vos carnets de note!
Les hormones conditionnent notre humeur, notre comportement, notre corpulence, tout ce qui contribue au bien-être physique et émotionnel, ainsi que le risque de maladie et cela dès la vie in utero et tout au long du vieillissement.
Et la très bonne nouvelle pour nous c’est que l’on peut naturellement les soutenir et modifier leur fonctionnement grâce à notre mode de vie ! Partiellement fixée par la génétique seulement, la régulation de la sécrétion hormonale est en grande partie sous l’influence des facteurs environnementaux.
La santé hormonale repose avant tout sur une prévention des perturbations, mais nous pouvons aussi agir pour rétablir l’équilibre.
Un de facteurs clé qui influence notre système endocrinien, c’est l’alimentation. Et c’est sur ce pilier de la santé que je me penche aujourd’hui. Il y a six ans environ j’avais développé une hypothyroïdie (pour faire simple- pas assez d’hormones thyroïdiennes, ou une thyroïde « fatiguée »).
Naturellement je me suis intéressée à ce sujet et je voulais à tout prix m’en sortir sans médicament chimique. Un changement de mode de vie s’est imposé et ma vitalité est revenue notamment grâce à ces conseils alimentaires.
L’alimentation pour des hormones au top !
La clé pour l’équilibre hormonal c’est la qualité des aliments. Cela veut dire :
– Consommer des aliments les plus naturels possibles, des aliments entiers, bruts, frais et de préférence de production locale pour préserver un maximum de nutriments essentiels notamment les micronutriments – c’est indispensable d’en consommer à haute dose. Il faut éviter le plus possible les aliments industriels, transformés qui favorisent le déséquilibre du système endocrinien avec trop de substances nocives et très peu de nutriments essentiels préservés.
– Privilégier une alimentation surtout végétarienne et /ou avec du poisson 3 fois par semaine. Cela représente une alimentation nutritionnellement riche (pleine de micronutriments) mais pauvre en graisses saturées.
– Privilégier les protéines végétales : légumineuses, spiruline, soja (tempeh, tofu, miso), avocat, graines de chanvre, graines de courge et autres graines, les oléagineux, l’épeautre, le quinoa, le sarrasin etc.
– Consommer des bons acides gras tous les jours (huiles de première qualité à varier). Penser aux indispensables omega-3 via l’huile de lin, colza, cameline, noix, les poissons gras, les graines de chia, de chanvre, les oléagineux et l’oméga- 9 (huile de noisette, olive, colza, avocat, amande)
– Consommer des fibres tous les jours (surtout les solubles) : l’avoine, légumineuses, algues, noix, banane, pomme et pomelo), qui régulent la concentration d’œstrogènes dans le sang
– Penser aux oligoéléments indispensables : chrome (moules, noix de brésil, dattes), le bore (légumes feuilles, légumineuses, avocat), (légumes verts, oléagineux, banane), le zinc (huitres, cacao, germes de blé) augmente la sensibilité à l’insuline. Le manganèse (légumes secs, champignons crus, amandes) pour la production de dopamine. Le cuivre (huitres, chocolat noir, pommes de terre) pour transformer la dopamine en noradrénaline. Sélénium (noix de brésil, produits de la mer) pour les hormones thyroïdiennes + l’iode (algues, soja, alliacés, crucifères).
– Consommer un max d’antioxydants : à consommer tous les jours en haute dose ! Les hormones sont sensibles au stress oxydatif (l’excès de radicaux libres) et les antioxydants neutralisent ces radicaux libres.
– Penser à la consommation des polyphénols présents dans le curcuma, le curry, le thé vert, le cacao pur et les raisins qui diminuent la formation de mauvaises eicosanoides -pour limiter l’inflammation du corps.
Le thé vert est très intéressant car il protège contre des xénohormones (perturbateurs endocriniens), est anti- inflammatoire et contient plein d’antioxydants. Il stimule aussi le processus de détoxification naturel de l’organisme et diminue le risque de cancer du sein.
Et puis quelques aliments et gestes à éviter pour préserver ses hormones :
– Le fructose (sauf consommation de fruits qui reste très importante) – cela perturbe le système hormonal et favorise la suralimentation. Le fructose isolé dont je parle fait partie de beaucoup de produits industriels.
– Les produits laitiers qui sont impliqués dans la production de facteurs de croissance et déclenchent la prolifération du tissu mammaire. Les produits laitiers favorisent aussi l’acidification et la déminéralisation du corps. Si l’on en consomme, se limiter à 2-3 fois par semaine, toujours de source biologique et de préférence à base de lait de chèvre ou brebis.
– Les aliments à index glycémique élevé qui augmentent le taux d’insuline de façon trop importante. Seuls les aliments à index glycémique faible permettent une synthèse homogène de nos hormones.
– L’excès de sel qui perturbe les hormones- crée surtout une surproduction d’aldostérone par les surrénales qui augmente la pression artérielle. Le sel diminue également la sensibilité à l’insuline ce qui veut dire risque accrue de diabète.
– La suralimentation, qui est profondément néfaste pour la santé en général et la santé de nos hormones ; limiter les portions pour créer une « restriction calorique», il ne s’agit pas d’un régime ! Seulement de diminuer les portions et l’apport en nourriture en général pour ne pas surcharger l’organisme. On mange souvent trop par rapport au besoin réel de notre corps. Avec la qualité des aliments cela constitue un autre pilier pour équilibrer ses hormones et sa santé !
Bon rééquilibrage hormonal !
Amicalement,
Nadine
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Son site internet : http://www.nadineandreewitch.com
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