Qu’est-ce que la Slow Cosmétique peut apporter aux femmes qui souhaitent faire un bébé ? Quel est le lien entre la slow cosmétique et la fertilité ?
Que sont les perturbateurs et dans quels produits les trouve-t-on ?
En 2002, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a proposé la définition suivante d’un perturbateur endocrinien , et elle est encore largement acceptée aujourd’hui:
« Un perturbateur endocrinien est une substance exogène [une substance provenant de l’extérieur du corps] ou un mélange qui modifie la (les) fonction (s) du système endocrinien et provoque des effets néfastes sur la santé dans un organisme intact ou ses descendants ou (sous) populations ».
Avec une telle définition, aucun ingrédient cosmétique ne serait classé comme un perturbateur endocrinien. C’est un peu fou, mais c’est là la définition de l’OMS. Du coup, l’industrie cosmétique conventionnelle nous dit de ne pas nous inquiéter, et continue à utiliser dimethicone, PEG, phtalates etc.
Pourtant, on sait aujourd’hui que les effets des perturbateurs endocriniens sont pernicieux : ils dépendent évidemment de la dose, mais aussi de leur accumulation dans le corps ainsi que de la répétition des expositions.
Le système endocrinien est constitué de 8 glandes principales: l’hypophyse, l’hypothalamus, la pinéale, la thyroïde, le thymus, le pancréas, les surrénales et les testicules ou les ovaires.
Toutes ayant un rôle important dans la fertilité.
Attention toutefois, la cosmétique naturelle comporte quelques ingrédients avec des effets sur le système hormonal (certaines huiles essentielles par exemple) donc n’opposons pas « chimie synthétique = dangereuse versus naturel = sans danger ».
Il faut connaître les ingrédients et leurs propriétés avant de les utiliser, et toujours demander conseil à un spécialiste en cas de doute.
Dès lors, la Slow Cosmétique vous recommande d’éviter toujours les ingrédients suivants :
- Cyclopentasiloxane (émollient dans les
shampooings notamment) et dimethicone (silicone dans les fonds de teint).
- Diethyl phtalate (plastifiant, dans des vernis ou des base makeup)
- Methyl-, propyl-, buthyl-, ethyl-, isopropyl-, et benzylparaben (des conservateurs)
- Phenoxyéthanol (conservateur et co-solvant)
- Triclosan (conservateur, surtout dans certains dentifrices)
- EDTA (conservateur récurrent dans les savons industriels par exemple)
- Parfum synthétique aux phtalates : le mot parfum non suivi d’une astérisque dans un cosmétique non bio désigne pas toujours mais souvent un parfum synthétique, et donc la présence possible de phtalates (qui fixent le parfum).
- Oxybenzone (filtre UV présent dans beaucoup de produits solaires et anti-âge).
Est-ce que les produits ciblés par la slow cosmétique ciblent uniquement les produits de soin ou est-ce que d’autres produits sont concernés ?
Comment choisir des produits qui vont préserver sa fertilité ?
En évitant tout simplement les produits et ingrédients ayant un effet sur le système hormonal.
Première option : décrypter les étiquettes, mais le doute subsiste toujours vu que la science progresse sans cesse et que de nouveaux ingrédients sont régulièrement pointés du doigt.
Deuxième option : suivre le principe de précaution, en choisissant des produits bio ou, plus engagé, ayant la mention Slow Cosmétique, qui récompense les marques pour leur formules propres et leur marketing raisonnable.
On optera pour une huile de jojoba pour se démaquiller par exemple, au lieu d’une lotion démaquillante pleine de conservateurs douteux, un savon à froid pour se laver au lieu d’un gel douche ou un shampoing remplis de plastiques liquides (dimethicone), etc.
Qu’en est-il des produits relatifs à l’hygiène intime féminine ?
En Slow Cosmétique, on recommande un simple nettoyage extérieur à l’eau, comme la plupart des gynécologues.
Le corps n’a en effet pas besoin d’être nettoyé à l’intérieur ou en profondeur à cet endroit, d’autant que les cosmétiques doivent rester des soins « de surface » en contact avec l’épiderme, les cheveux ou certaines muqueuses mais cela s’arrête là.
Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaitent s’initier à la Slow Cosmétique ?
- On décrypte les étiquettes pour bannir les produits qui fâchent (ou on fait confiance à la Mention Slow Cosmétique pour choisir ses produits)
- On adopte une routine simple, adaptée à sa peau, avec des ingrédients nobles, si possible polyvalents pour faire beaucoup avec peu.
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Pour aller plus loin :
www.slow-cosmetique.com